Sê o primeiro a adicionar este livro aos favoritos!
Quand Maigret descendit du train, en gare de Givet, Ici première personne qu'il vit, juste en face de son compartiment, fut Anna Peeters.
A croire qu'elle avait prévu qu'il s'arrêterait à cet endroit exactement ! Elle n'en paraissait pas étonnée, ni fière. Elle était telle qu'il l'avait vue à Paris, telle qu'elle devait être toujours, vêtue d'un tailleur gris fer, les pieds chaussés de noir, chapeautée de telle sorte qu'il était impossible de se souvenir ensuite de la forme ou même de Ici couleur de son chapeau.
Ici, dans le vent qui balayait le quai où n'erraient que quelques voyageurs, elle paraissait plus grande, un peu plus forte. Elle avait le nez rouge et elle tenait à la main un mouchoir roulé en boule.
«J'étais sûre que vous viendriez, monsieur le commissaire... »
Etait-elle sûre d'elle ou sûre de lui ? Elle ne souriait pas pour l'accueillir. Elle questionnait déjà...
Source : Pocket
Dans ce village frontalier des Ardennes, les Peeters ne sont pas comme les autres. Ils sont flamands. Riches, confits en dévotion et on les déteste. Un soir, Germaine, une pauvre fille à qui le fils Peeters a fait un enfant, est entrée chez eux, et depuis on ne l'a plus revue. On dit que les Flamands l'ont tuée et jetée dans la Meuse. Maigret questionne, observe, tourne en rond. Il n'aime pas la séduction malsaine que Peeters exerce sur son entourage, ni ce salon trop calme où les filles chantent en s'accompagnant au piano. Ce qu'il découvre le remplit de dégoût et de pitié. Accomplira-t-il jusqu'au bout son travail de commissaire ?
--Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.