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«Je ne suis ni mis en examen, ni juge d'instruction, ni magistrat du siège, ni procureur, ni avocat, ni professeur de droit, ni conseiller d'État, ni membre du Conseil constitutionnel, ni plaideur, ni juriste, ni légiste, ni arbitre, ni constitutionnaliste. Autant de raisons de garder un silence prudent et sage face au moloch judiciaire. Bien davantage que toute autre institution publique ou privée, la justice exige des lettres de créance en bonne et due forme de tous ceux qui ont l'outrecuidance de s'intéresser à elle. N'en ayant aucune, sauf le droit légitime du citoyen éclairé de s'interroger sur la révolution clandestine qui, sans crier gare, a bouleversé en France la hiérarchie des pouvoirs, et muni pour tout viatique d'une naïveté à la Candide, je m'autorise un aveu : s'il est un domaine où le discours "politiquement correct" va au-delà du supportable, c'est bien la justice.»Alain Minc.